Suite à mon article sur les collations saines, Monsieur Besseling, qui s’occupe de la vente des collations pendant les récréations a souhaité nous donner quelques explications lors d’une interview. Cela nous a donc donné l’occasion de mener l’enquête un peu plus loin.
Les bénéfices servent les élèves
Mr Besseling, responsable du voyage des élèves de troisième et de la salle récréative, où sont vendues les collations. Cette dernière est disponible depuis 2005 ou 2006. Le but était, et est toujours, de diminuer le prix du voyage scolaire de 3ème secondaire. L’entièreté des bénéfices va chaque année aux élèves qui partent en Provence. Ils ont également acheté un des deux micro-ondes qui se trouvent dans le self et des gourdes pour les élèves du voyage.
Des collations sucrées ?
La raison pour laquelle il n’y avait que des collations sucrées est qu’il y a huit ou neuf ans, ils ont essayé de mettre en vente des fruits et ça n’a pas marché du tout. Ils se sont vite retrouvés avec des fruits pourris. Il s’étonne de l’article car il n’y a jamais eu de demande depuis pour des collations du genre fruits secs ou barres de céréales. Il précise aussi qu’ils ne peuvent pas vendre des collations faites soi-même ou en vrac à cause des normes d’hygiène de l’AFSCA et aussi à cause de la conservation limitée des aliments.
Un vent de changement !
Depuis cet article, nous trouvons des barres de céréales, des fruits secs et petites compotes, des bananes et des mandarines en vente. En ce qui concerne la vente de gaufres emballées individuellement, ils n’ont pour l’instant pas encore trouvé de solution à cause des normes d’hygiène et le risque de ne pas vendre toute la boîte pour les achats en grosse quantité.
Répondre à la demande…
Monsieur Besseling n’est pas contre le fait de vendre des collations plus saines si les élèves en font la demande, mais il faut que le bénéfice engendré lors de la vente reste le même pour pouvoir financer une partie du voyage. Il ne faut pas que ce soit un effet de mode mais bien une volonté à long terme. Des petites bouteilles d’eau en plastique sont aussi vendues pendant les récréations. Dans un souci écologique et si les élèves sont demandeurs, il propose d’acheter des bidons d’eau de 5l et de diminuer le prix de l’eau lorsque les élèves viennent avec leur gourde à remplir même s’il a déjà une fontaine d’eau gratuite au self.
La conclusion est que les professeurs sont partants de vendre des collations plus saines si les élèves sont preneurs. Je remercie Mathieu B. qui m’a aidée pour écrire cet article, et merci à Mr Besseling pour l’entrevue éclairante !
