Connaissez-vous la nouvelle cellule anti-harcèlement?

De gauche à droite: Mme Janson, Mme Graff, Mme Freymann.

Un nouveau projet à l’ISMA

Mesdames Freymann, Graff et Janson ont pour objectif de mettre sur pied une cellule anti-harcèlement dès la rentrée prochaine. Ce projet est soutenu par M.Colling, directeur de l’ISMA en secondaire, pour qui le harcèlement est un problème présent dans chaque école et contre lequel il faut lutter.

La prévention et l’intervention.

Plusieurs activités vont être mises en place pour sensibiliser les élèves (la prévention): une pièce de théâtre, un jeu de rôle, des affiches, une boîte aux lettres…

Pour l’intervention, la cellule veut former un groupe d’écoute composé de professeurs, d’éducateurs et d’élèves. Ces derniers suivront des formations afin d’être dans les meilleures dispositions pour chaque situation.

Les étudiants et le harcèlement

Nous avons interviewé des élèves (de 13 à 17 ans) au sein de l’école. Tous nous ont avoué avoir été témoins, victime ou encore à l’origine de harcèlement, à l’école ou bien sur les réseaux sociaux. On peut observer après analyse des réponses qu’il y a des divergences entre les différents degrés. Dans le troisième degré, on peut voir que les étudiants réagissent plus vite face au harcèlement, pas toujours directement. Par exemple, une étudiante de 16 ans nous a confié qu’elle irait alerter un professeur et/ou un éducateur.

Un phénomène méconnu

Alors qu’un jeune homme de 14 ans a du mal à le définir, « c’est du harcèlement à l’école », une autre étudiante nous le définit comme « des menaces physiques et morales que subit une personne face à d’autres à l’école ».

Quelle est leur vision de la cellule anti-harcèlement?

Les étudiants trouvent que c’est une bonne idée de créer au sein de l’école une cellule anti-harcèlement, parallèlement au P.M.S, autre interlocuteur possible dans l’établissement. Le principe de boîte aux lettres rassure aussi les étudiants : certains nous ont avoué avoir peur d’être jugés en y allant.

Pourtant, n’ayez pas peur, car faire la démarche de parler, c’est preuve d’une grande force et c’est l’une des plus grosses étapes pour lutter contre ce fléau qu’est le harcèlement.